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PAGE “BIO”


Bio


Le “bio” est-il bon pour la santé ?


LE “BIO” CONNAîT UN BOOM SANS PRÉCÉDENT.
MAIS EST-IL BON POUR LA SANTÉ ?
PEUT-ÊTRE... MAIS FAUTE D’ÉTUDES, IL N’Y A PAS DE RÉPONSE PRÉCISE.

Le terme “biologique” s’oppose à “chimique” : il signifie que 95 % des ingrédients sont élaborés sans produits chimiques, ni antibiotiques, ni OGM. Il n’y a aucun lien entre “biologique” et “diététique” , bien que la confusion soit fréquente entre ces deux appellations.
L’agriculture “bio” est un
mode de production sévèrement réglementé et contrôlé par des organismes validés par l’État. Sur le principe, les productions végétales et les élevages doivent respecter les équilibres écologiques, la fertilité des sols et l’environnement. Cependant, aucune culture, aussi surveillée soit-elle, n’est à l’abri de la pollution véhiculée par le ruissellement des eaux de surface et les nappes phréatiques. Un champ “bio” peut donc recevoir les sulfates provenant d’un champ conventionnel voisin, ou être contaminé par une pollution chimique (type dioxine) venant d’une usine des environs et véhiculée par le vent.

Peu de pesticides

Les produits autorisés pour fertiliser les sols sont strictement répertoriés sur un cahier des charges très précis. Les engrais chimiques, les herbicides, les pesticides, les insecticides et les fongicides de synthèse sont interdits. Mais l’ absence de fongicides pose un problème : les végétaux, et en particulier les céréales, risquent d’être parasités par des moisissures dont certaines sont cancérigènes. Cela étant, certains insecticides extraits de végétaux sont tolérés, et en cas de péril majeur pour les récoltes, l’agriculteur peut recourir à quelques produits industriels inscrits sur une liste officielle.
La dose de fertilisant est calculée étroitement afin que les plantes fixent juste la quantité d’azote dont elles ont besoin, ce qui limite la production de nitrates qui sont des déchets d’azote ayant des effets toxiques, voire cancérigènes.
Concernant les pesticides, leurs taux sont généralement très bas dans les végétaux “bio”, mais il faut savoir que l’agriculture conventionnelle utilise de plus en plus de pesticides biodégradables, laissant un
faible taux de résidus dans les fruits et légumes non labellisés.

Un label impliquant des critères de qualité de production

En dehors d’une teneur en vitamines et minéraux un peu plus élevée, rien ne permet d’affirmer que les produits “bio” sont de meilleure qualité nutritionnelle que les autres. Les principaux bienfaits du “bio” portent sur le respect de l’environnement, et c’est déjà beaucoup, puisqu’il rejaillit forcément sur la qualité de notre alimentation. Globalement, le “bio” est un label qui implique des critères de qualité de production, un soin et des contrôles particuliers qui peuvent apporter certaines garanties. Leurs bénéfices nutritionnels restent toutefois à prouver scientifiquement.

Engrais et nitrates

Les fertilisants “bio” sont naturels : fumiers issus des élevages, algues marines, débris végétaux, à la place des engrais chimiques de l’agriculture conventionnelle. Le taux de nitrates des végétaux “bio” est dans la plupart des cas (mais pas toujours) réduit de moitié par rapport aux fruits et légumes conventionnels.
C’est pour l’environnement que la limitation des nitrates est bénéfique, car ce sont des polluants redoutables pour les milieux aquatiques qu’ils déséquilibrent.

D’après un article de Panorama du Médecin Santé


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