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À CHACUN SON RÉGIME

Pomme

Votre balance dénonce quelques kilos superflus. Vous êtes perplexe devant les chiffres du laboratoire qui s’alignent sous vos yeux. Trop de cholestérol ? Vous allez devoir fuir les graisses saturées. Taux de sucre trop élevé ? Pâtisseries et boissons sucrées s’éloignent à grands pas de votre horizon culinaire. Mais ne désespérez pas trop ! À moins d’anomalies extrêmes, vous adopterez facilement de nouvelles règles diététiques.

Dans nos pays où, les débordements caloriques des “fast-foods” nous sont offerts avec autant d’insistance que les images de sylphides, les régimes amincissants sont, de loin, les plus souvent pratiqués. Ils ont en commun d’être vite adoptés et vite abandonnés, souvent appliqués hors de tout conseil médical, plus pour satisfaire des normes esthétiques que pour des raisons de santé. Certains sont déséquilibrés et peuvent entraîner des carences s’ils sont suivis trop longtemps.



LE RÉGIME MONTIGNAC

Popularisé à grand renfort de publicité par un livre qui a connu des records de vente, le régime Montignac est proche de ce que l’on appelle les régimes dissociés. Il repose sur un principe de base simple : l’obésité est due à l’accumulation de graisses dans nos cellules; or les sucres (glucides) provoquent la sécrétion d’insuline, hormone qui favorise la mise en réserve des graisses (lipides). Pour maigrir il suffirait donc de ne pas mélanger les aliments riches en lipides et ceux riches en glucides au cours d’un même repas. La théorie est séduisante et s’inspire de phénomènes chimiques incontestables. Mais en pratique, on n’a jamais pu démontrer scientifiquement que la simple dissociation des aliments pouvait entraîner à elle seule un amaigrissement notable. Bien plus, des chercheurs lyonnais ont suivi la digestion de lipides marqués avec un élément radioactif, le carbone 14. Après six heures, la même proportion de graisses avait été brûlée pour donner de l’énergie, que celles-ci aient été consommées seules ou avec des glucides, le reste avait été emmagasiné. Pourtant, il faut reconnaître que le régime marche bien. Au début tout au moins ! L’explication en est simple. Bien que les aliments autorisés puissent être consommés sans restriction, les personnes qui suivent ce régime diminuent de moitié environ leur apport quotidien de calories. Il est vrai que la monotonie des repas ne pousse pas aux excès alimentaires. Un plat de pâtes ou de riz complet sans sauce manque d’attrait et il est difficile d’abuser d’un boeuf bourguignon servi sans pommes de terre ou riz. La grande liberté laissée aux graisses est tout aussi illusoire. Comment se “goinfrer” de pâté, de beurre ou de fromage sans la moindre tranche de pain ? Ainsi la perte de poids est due à la restriction calorique et non aux interactions entre glucides et lipides. L’inconvénient est que cette restriction se fait principalement au détriment des féculents, alors que les apports de lipides peuvent rester élevés. L’évolution est prévisible. Après quelques jours ou semaines, les convives se lassent et, tout doucement, vont se laisser aller à mélanger ces extrêmes qui se marient si bien : steak et frites, blanquette et riz, voire, injure suprême, pain, beurre et confiture. Le danger pour eux est alors de continuer à donner libre cours à leur appétit de graisses, puisqu’ils se sont habitués à en manger sans retenue. Or ces excès ne sont pas anodins et risquent d’entraîner, outre le retour de l’embonpoint, une augmentation rapide du taux de cholestérol.
Régime “Antoine” (un type d’aliments par jour de la semaine), régime “Shelton” (un type d’aliment par repas) de nombreux autres régimes dissociés ont été proposés, qui reposent sur les mêmes inconvénients. Là aussi l’amaigrissement est lié à la restriction spontanée des apports caloriques. Exemple extrême, le régime “Atkins” propose de se nourrir de lipides et de protéines à volonté, mais de bannir les aliments contenant des sucres, quels qu’ils soient. Le résultat est, bien sûr, une alimentation totalement déséquilibrée, qui fait la part belle aux lipides et ouvre le champ au développement de la plaque d’athérome.

JEUNE ET ABSTINENCE

La méthode peut paraître barbare. Pourtant, la privation totale de nourriture pendant plusieurs semaines était pratiquée dans des cas EXCEPTIONNELS, en milieu hospitalier, pour de très importantes obésités, comportant un risque réel pour la santé. La prise de vitamines permettait d’éviter des carences majeures. Privé d’aliments, l’organisme consommait ses propres réserves. La perte de poids était assurée, mais au prix d’une fonte musculaire qui n’était pas souhaitable. On lui préfère maintenant la “diète protéique”, qui est, en fait, un jeune quasi total, puisque les seuls apports sont 200 à 300 calories de protéines par jour sous la forme de produits naturels ou de préparations diététiques. Aussi minime soit-il, cet apport protéique permet de limiter la perte musculaire. Le jeune a pour effet paradoxal d’entraîner une perte d’appétit qui ne peut être que profitable à la poursuite du régime.
Mais la “diète protéique” a aussi de sérieux inconvénients. Elle ne peut être entreprise sans un suivi médical strict, pour s’assurer notamment de la qualité de l’apport protéique et de l’absence de contre-indications en particulier cardiaques et rénales. Les États-Unis en ont fait l’amère expérience, à la fin des années soixante-dix, lorsqu’une cinquantaine de décès par arrêt cardiaque ont été recensés à la suite de “diètes protéiques”. La plupart des victimes avaient déjà eu des problèmes cardiaques, mais certaines étaient en parfaite santé. À l’autopsie, leur cœur ressemblait de manière troublante à celui de personnes mortes de faim. Et pour cause ! Leur jeûne avait duré moins d’une dizaine de semaines, et parfois plus de six mois. La qualité de leur apport protéique était également loin d’être idéale. Les préparations utilisées, fabriquées à moindre coût, étaient gravement carencées en certains acides aminés. Depuis, les suppléments commercialisés ont fait des progrès et sont désormais mieux équilibrés. Malgré cela, c’est toujours le rein qui élimine les protéines, ce qui à la longue, peut altérer la fonction rénale. La “diète protéique” ne doit être pratiquée que sous contrôle médical très strict, sans excéder, sauf cas exceptionnels trois ou quatre semaines.
Attention donc aux risques des “sachets de protéines” largement distribués sans aucun contrôle et sur une longue durée !
(“Il y aura toujours des gens qui feront leur beurre avec la graisse des autres... ! ”)

ANANAS, PAMPLEMOUSSES,POIRES...

Régulièrement de nouveaux régimes fleurissent, souvent colportés par le bouche à oreille. Certains reposent sur un principe simple : ne consommer qu’un seul type d’aliments, jusqu’à avoir perdu le nombre de kilos voulus. Il s’agit généralement de fruits : pamplemousses, ananas, voire bananes. L’amaigrissement est assuré. En effet, quelque soit l’attrait pour l’aliment proposé, la lassitude vient rapidement et aboutit à une restriction calorique très importante. L’inconvénient est que l’on ne peut pas suivre ce régime plus de quelques jours sans carences graves, en particulier en protéines. Les muscles fondent et la fatigue est inévitable. Surtout, le réveil risque d’être difficile. Pour le comprendre, il faut savoir que chaque cellule de notre organisme remplit des fonctions de base, qui nécessitent une certaine énergie, apportée sous la forme de calories. C’est ce qu’on appelle le métabolisme de base. Or, les cellules musculaires consomment beaucoup plus de calories que les cellules graisseuses, pour remplir ces fonctions. Malheureusement, lorsque le sujet va reprendre une alimentation normale, ses muscles auront fondu... et ses besoins en calories aussi. À moins de poursuivre un régime de croisière, l’apport calorique va dépasser alors les besoins d’énergie et les calories excédentaires vont être transformées en graisse. La prise de poids est inéluctable.

LES RÉGIMES TOTALITAIRES

La “Mayo Clinic” est l’un des hôpitaux les plus réputés des États-Unis. Voilà de quoi considérer avec bienveillance le régime “Mayo Clinic”. Ne vous y fiez pas... En dépit des apparences, ce régime n’a rien à voir avec la clinique du même nom, dont il tire pourtant une bonne part de sa notoriété outre-Atlantique. Très restrictif, le régime “Mayo Clinic”est aussi on ne peut plus directif. Tous les menus sont fixés pour une période de quinze jours. Ils sont sans fioritures, composés essentiellement d’œufs, de fruits et de légumes. Leur principal inconvénient réside dans un apport de protéines insuffisant, qui va conduire à la fonte musculaire déjà évoquée. La quantité importante d’œufs consommés risque d’entraîner, de surcroît, un excès de cholestérol.
De nombreux autres régimes ont en commun le manque de fantaisie. Le régime “Scarsdale” serait relativement équilibré s’il n’interdisait pas totalement les huiles, ce qui prive l’organismed’acides gras essentiels. Le régime “Victoria Principal” est gravement carencé en protéines. Le régime “Susan Powter”, à l’inverse du régime “Atkins”, ne comprend aucune graisse (ni viande rouge, ni poissons gras), mais beaucoup de céréales et de légumes secs. Au risque de carence en fer, s’ajoute, là aussi un déséquilibre des apports en acides gras. Le régime proposé dernièrement par Paul-Loup Sulitzer a, quant à lui, au moins l’avantage de se conformer aux recommandations diététiques établies.
Ces régimes très contraignants peuvent faciliter la tâche de la personne qui veut maigrir, en lui évitant de composer elle-même ses menus. Ils ont l’inconvénient de ne pas tenir compte des goûts individuels et, surtout de ne pas être pédagogiques. À l’arrêt du régime, le risque est d’accumuler les erreurs diététiques et cela d’autant plus rapidement que la frustration aura été grande et le régime déséquilibré.

APPRENEZ À COMPTER LES CALORIES

Notre corps héberge 25 milliards de cellules graisseuses ou adipeuses. Pour un individu de poids moyen, cela correspond à 90000 calories, mises en réserve dans une dizaine de kilogrammes de graisse. Ces réserves, qui pourraient couvrir six semaines de dépenses énergétiques, sont importantes pour notre équilibre physiologique. Elles proviennent des lipides et des sucres alimentaires, que l’organisme transforme en graisse. En cas d’excès de poids, il n’y a donc pratiquement qu’une seule recette : restreindre la quantité de calories absorbées, en rognant essentiellement surles sucres et les graisses. En toute logique, la première étape devrait être de s’informer de la richesse calorique des aliments (voir le tableau) et de ses besoins énergétiques liés en partie à l’activité physique et de fixer, avec son médecin si nécessaire, le nombre de calories qui doit être absorbé chaque jour.
Ainsi pour obtenir un bilan énergétique négatif et donc maigrir, il faut par exemple absorber, au maximum, moins de 2700 calories pour un homme sédentaire (2200 pour une femme) moins de 3000 calories pour une activité moyenne (2400 chez la femme) et moins de 3500 calories pour une activité importante (2700 chez la femme). En réalité il est possible de maigrir en mangeant à peu près de tout. Protéines, glucides et lipides sont même indispensables à un bon équilibre. Il suffit de varier les quantités selon la richesse des plats. Légumes verts et crudités peuvent être consommés à volonté. Ils apportent des vitamines et des fibres, qui facilitent le transit, remplissent l’estomac et apaisent la faim, en apportant un minimum de calories. Les graisses ne doivent pas être totalement exclues, mais consommées avec modération. À quantité équivalente, elles apportent deux fois plus de calories que les glucides ou les protéines. Mais attention ! elles sont souvent sournoisement dissimulées dans les salades (sauces), les viandes et plats cuisinés. Les protéines sont indispensables afin de conserver ses muscles. Les femmes doivent veiller à en manger au moins 55 g par jour et les hommes 70 g dont la moitié sous forme de protéines animales, quelle que soit la rigueur du régime. Enfin, les glucides, qui fournissent l’énergie aux muscles, sont importants à consommer, en quantités modérées, à chaque repas, pour éviter la sensation de fatigue. Préférence doit être donnée aux sucres lents (pain, pâtes, riz, légumes secs, pommes de terre), qui sont digérés plus lentement, ne produisant pas de pics d’insuline et qui ont l’intérêt de bien couper la faim. En revanche, mieux vaut fuir les sucres rapides (sucre, bonbons, confiseries, pâtisseries...), ou les consommer avec modération, éventuellement les remplacer par des édulcorants, lorsque l’appétit pour les saveurs sucrées est décidément trop intense.
En dessous de 1200 calories par jour, il est conseillé de prendre des comprimés multivitaminés pour éviter des carences et éventuellement du fer pour les femmes, et du calcium. Le fait de pouvoir puiser à son gré dans les différents aliments, en connaissant leurs valeurs calorique et nutritive rend le régime plus facile à suivre et favorise surtouit le maintien de bonnes habitudes alimentaires.
Les produits “allégés” ont-ils un intérêt ? Il faut savoir qu’ils constituent souvent un alibi pour excuser des excès passés ou à venir. Ils peuvent être utiles pour supporter certaines restrictions trop pénibles, mais ne doivent pas servir à compenser des moments de faiblesse. Il en est de même pour les substituts de repas, qui peuvent rendre service à l’occasion, mais ne seront efficaces que s’ils sont associés à une restriction calorique.

L’ACTIVITÉ PHYSIQUE

On n’en parle pas assez, peut-être parceque notre mode de vie est de plus en plus sédentaire. Et l’augmentation du surpoids en est la conséquence directe. Pour rendre le “bilan calorique” négatif, on pense toujours à la diminution des apports, rarement à une augmentation des dépenses... Or les deux sont bien sûr complémentaires. L’expérience montre bien que sans une augmentation de l’activité physique, Il est très, difficile de perdre du poids et quasiment impossible de maintenir le poids obtenu. À choisir, alors qu’en fait les régimes “ font grossir”...(au bout du compte, le poids, en raison de la remontée rapide, est plus important à, l’issue de chaque régime), il est préférable pour le long terme de dépenser plus d’énergie. En pratique, une demi-heure 2 à 3 fois par semaine représente un minimum. En d’autres termes, s’il faudrait “manger moins”, il faut surtout “bouger plus”.
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LES NOURRITURES DU CŒUR

Qui dit société de pléthore dit obésité, mais aussi excès de cholestérol.
Un quart de la population française de plus de quinze ans aurait une hypercholestérolémie modérée (cholestérol total entre 2,5 et 3 g/l); deux millions une hypercholestérolémie sévère (supérieure à 3 g/l). Aussi n’y a-t-il rien d’étonnant à ce que les régimes hypolipidémiants figurent en bonne place aux côtés des régimes amaigrissants.
Les hyperlipidémies (ou excès de graisses dans le sang) sont liées pour une part aux caractéristiques génétiques de l’individu, mais aussi, pour une autre part, à son alimentation. Il en existe différents types. Certaines, rares, exigent un régime extrêmement strict, parfois dès l’enfance. Les plus fréquentes s’installent progressivement et réclament avant tout des adaptations diététiques, qui ne bouleverseront pas, en général les menus familiaux.
Entre 2,5 et 3 g/l de cholestérol total, il est indispensable, avant de parler d’hypercholestérolémie, de doser les fractions de cholestérol LDL et HDL.
Seules les LDL sont néfastes pour les artères, alors que les HDL ont un rôle protecteur. De ce fait, modifier son alimentation n’est nécessaire que si l’augmentation du cholestérol porte sur les LDL.
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En cas d’obésité, un régime amaigrissant pourra améliorer la sitation (une alimentation plus adaptée agira sur l’excès de poids et l’excès de cholestérol). Dans le cas contraire, il faut réviser définitivement son hygiène alimentaire.
Première règle : supprimer ou, au moins, réduire au maximum les aliments riches en cholestérol tels que jaune d’œuf, beurre, abats, viande grasse, charcuterie.
Deuxième règle : ne pas diminuer sa consommation de lipides mais remplacer les graisses saturées par des graisses riches en acides gras mono et polyinsaturés. En bref, dans la cuisine, le beurre doit céder sa place aux huiles végétales (olive, colza, tournesol...). Les margarines contiennent plus de graisses insaturées que le beurre, mais moins que les huiles. De plus, pour leur donner une consistance on les a enrichies en acides gras polyinsaturés dits trans, qui ont l’inconvénient majeur d’augmenter le cholestérol sanguin. Il en est de même des beurres “allégés”. Mieux vaut donc préférer les huiles végétales. De nouvelles margarines, plus proches des qualités des huiles insaturées, sont mises au point actuellement et pourraient constituer une solution idéale pour tous ceux qui ne peuvent pas se passer des traditionnelles tartines beurrées (sans parler des nouvelles margarines enrichies en certains composants et qui constituent en fait l’quivalent de médicaments).
Enfin, le poisson est l’aliment par excellence de tous ceux qui souhaitent préserver leurs artères. Ce sont les esquimaux qui nous en ont fourni les premières indications. Bien qu’ayant une alimentation très grasse, ils sont peu atteints par l’athérosclérose. Remplacer la viande par du poisson au moins deux à trois fois par semaine est donc conseillé dans tout régime hypolipémiant.
Certaines personnes ont un taux de triglycérides trop élevé dans le sang (supérieur à 2g/l). Ce type d’hyperlipidémie peut être partiellement lié aux graisses, mais surtout au sucres et plus encore à l’alcool. Des régimes successifs pourront être tentés pour savoir quel est le type d’aliment en cause...

LES BONNES GRAISSES INSATURÉES

Les graisses, ou lipides, contiennent des acides gras, qualifiés de saturés ou d’insaturés, selon qu’ils renferment ou non des doubles liaisons chimiques. Les calories apportées par ces acides gras sont transformées en énergie, nécessaire au fonctionnement de nos cellules. Certains (les acides gras essentiels) sont également indispensables à la formation de nos organes. Mais attention au choix des matières grasses ! Les acides gras saturés, contenus essentiellement dans la viande, les œufs, le beurre et les produits laitiers, la végétaline, ont l’inconvénient d’élever le taux de cholestérol, et en particulier le cholestérol LDL. Au contraire, les graisses insaturées, présentes dans les huiles végétales et le poisson, diminuent le cholestérol LDL. Voilà ce qui pourrait, peut-être, expliquer en partie le faible taux d’infarctus observé dans les pays méditerranéens, ou règne l’huile d’olive.
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INDISPENSABLES PROTÉINES

Les protéines, contenues dans la viande, le poisson, les œufs, mais aussi les légumes et les féculents, sont nécessaires au renouvellement de nos tissus. En trois semaines, l’organisme reconstitue presque entièrement son stock de cellules. En pratique on considère qu’un gramme de protéine par kilo et par jour est indispensable, soit 70 g pour un adulte de 70 Kg. Cent grammes de viande ou de poisson contiennent de 20 à 30 g de protéines, 100 g de pâtes crues 13 g, 100 g de fromage aux alentours de 25 g.

RÉGIME SANS DOUCEUR

Avec la maturité (et les kilos largement en excès), des troubles de la régulation du sucre s’installent souvent insidieusement. C’est le diabète de type 2 (anciennement dénomé “non insulino-dépendant” ou “diabète gras”). La personne secrète bien de l’insuline, mais les récepteurs de cette hormone, indispensable à son action sont devenus plus rares et moins sensibles à l’insuline. On parle de résistance à l’insuline. Cette dernière ne peut plus métaboliser avec efficacité le glucose, qui va s’élever dans le sang à chaque absorption de sucre.
Pour éviter ces pics de glycémie, la solution est simple : ne pas manger de sucres rapides. Un dessert sucré peut être toléré, de temps en temps. En revanche, les aliments sucrés doivent être à jamais proscrits entre les repas, car leur absorption est plus rapide et va entraîner une montée brutale de la glycémie. Le sucre peut bien sûr être remplacé par des édulcorants de synthèse type aspartame. Il n’y a aucune restriction concernant les sucres lents. Comme il existe assez souvent une obé sité, ce changement dié tétique doit être assorti d’un régime amaigrissant, car, dans beaucoup de cas, la perte de poids améliorera la sensibilité des récepteurs à l’insuline.

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NE SOYEZ PAS TROP RAPIDE SUR LE SUCRE

Les sucres, ou glucides, se transforment dans notre corps en glucose, qui est en quelque sorte le carburant grâce auquel nos muscles et nos organes peuvent fonctionner. Selon leur vitesse de digestion, on distingue les sucres lents (céréales, féculents) et les sucres rapides (sucre en morceau ou en poudre et produits dérivés) facilement reconnaissables à leur goût sucré. Seuls les sucres lents sont nécessaires à l’organisme. Les sucres rapides pourraient être totalement supprimés, sans inconvénient majeur (oui mais c’est bon...). En pratique, cependant, les sucres rapides sont digérés plus lentement, comme des sucres lents lorsqu’ils sont consommés en fin de repas ou avec des aliments fibreux.

ET LE VIN ?

Un ballon de rouge contient environ 70 calories, qui ne sont pas stockées dans les cellules graisseuses, mais entièrement dissipées sous forme de chaleur. Peut-on déduire que l’alcool est sans importance pour les kilos ? Certainement pas, car cette chaleur fournie par l’alcool économise d’autant les calories apportées par les lipides et les glucides, qui vont être mises en réserve. Il faut donc en tenir compte dans le calcul des calories. En revanche, à condition d’être bu avec modération, le vin pourrait être bénéfique pour les artères. Plusieurs études concordent sur ce point, en montrant un risque plus faible d’infarctus du myocarde chez les personnes qui boivent un peu de vin.
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Ainsi une hyperlipidémie, à condition que les triglycérides ne soient pas trop élevées, n’est pas, en soi, une raison d’interdire totalement le vin.

EN BREF…

Incontestables théoriquement, les régimes dissociés ne s’avèrent souvent que temporairement efficaces, quand ils ne sont pas tout simplement dangereux.
Une activité, physique est le complément induspensable d’un régime
Maigrir en modifiant son amimentation peut suffire à normaliser une “petite” anomalie du taux de cholestérol.
Prenez des protéines dès le petit déjeuner.
Les sucres rapides absorbés en fin de repas sont digérés plus lentement.
Ne cédez pas trop facilement à la mode du “bio” qui n’a encore rien prouvé en terme de santé...
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Enfin, pour l’alcool, si 1 ou 2 verres de vin, par jour ! “ ça peut aller…”
3 verres...!!!

ESTIMEZ VOS APPORTS CALORIQUES

PETIT DÉJEUNER
1 œuf150
20 g de confiture55
1 sucre20
1 bol de thé sans sucre0
1 bol de café sans sucre0
30 g de céréales110
RESTAURATION RAPIDE
un hamburger600
Une pizza550
Un sandwich thon mayonnaise510
Un croque monsieur450
LÉGUMES (Assiette)
Frites550
Riz240
Haricots verts170
Pommes de terre bouillies150
Carottes54
Salade avec huile25
VIANDES-VOLAILLES
Une portion de foie gras310
Un bifteck300
2 côtelettes de mouton160
Une escalope130
Une cuisse de poulet93
POISSONS-CRUSTACÉS
Saumon frais175
2 tranches de saumon fumé110
12 huîtres110
Une truite90
30 g de caviar90
100 g de daurade80
1 sardine à l’huile40
BOISSONS
Bière (25 cl)110
Coca (25 cl)105
Coupe de champagne (10 cl)85
Jus d’orange (20 cl)80
Vin rouge (100 cl)70
Whisky (2,5 cl)65
Eau0
Boisson “light”0
FROMAGES-LAITAGES
Une tranche de gruyère235
Un yaourt aux fruits144
Un grand verre de lait 1/2 écrémé125
Un yaourt nature60
Un petit suisse 40% de MG43
DESSERTS
Une part de tarte aux pommes450
Une pêche Melba375
Une crème caramel250
Une banane100
Une pomme65


D’après un cahier du Journal International de Médecine


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